C’est l’histoire d’une femme, Meth, qui porte sur son dos des livres et dans ses bras, un enfant.
Elle le berce doucement, tendrement, mais rien à faire : il ne veut pas dormir.
Alors, elle décide de lui raconter une histoire. Et ce soir, elle choisit la plus belle de toute : celle de la Terre d’«avant». Avant quoi ? On ne l’apprend pas exactement mais on comprend que d’importants bouleversements ont modifié le visage de notre planète, la rendant moins hospitalière.
Meth veut dire à son fils la Terre qu’elle a connue. Mais l’entreprise est osée ; le récit est dense. Elle puise dans ses livres et prête sa voix à Jean Giono, Karen Blixen, Charles Péguy…
Traverser leurs textes la replonge dans ses propres souvenirs.
La Terre, elle la connaissait bien. Autrefois scientifique de renom, elle a tout fait pour la préserver.
Tout ?
Sauf peut-être écouter ces poètes dont elle transmet aujourd’hui les textes à son fils.
Une question éclot…
La crise écologique aurait-elle trouvé une fin plus heureuse si science et poésie avaient marché main dans la main ?